La prudence s’impose

eco_edito.pngLes deux articles de cet Éco Info nous montrent une situation économique en très légère amélioration et un emploi qui retrouve quelques timides couleurs. Mais tout cela est fragile et tout choc, interne ou externe pourrait entrainer une rechute.

La France ne peut pas réellement se prémunir contre un bouleversement externe. Comme en 2008, nous en subirions les conséquences, même si, à nouveau, notre système de protection sociale et nos divers filets de sécurité permettraient de mieux en limiter les dégâts que dans des pays moins bien dotés en la matière.

En cette période électorale, certains, comme si le risque externe ne suffisait pas, nous promettent des chocs internes. Nous connaissons bien la rhétorique de la sortie de l’Euro et donc de l’Europe. À l’UNSA, sans être naïfs sur certaines pratiques, nous ne pensons pas que le salut réside dans la fermeture des frontières. Sans tomber dans un tel scenario, d’autres prônent une politique récessive en diminuant drastiquement le budget de l’État et le nombre de fonctionnaires.

L’UNSA a interpellé les principaux candidats démocrates à la Présidence de la République sur les sujets économiques. Pour nous, il s’agit de stimuler cette croissance trop molle par un soutien aux investissements et aux entreprises pour des emplois de qualité, notamment pour la transition énergétique et numérique.

Pourvoir ces nouveaux emplois suppose un effort massif sur la formation et la mise en œuvre rapide du CPA dans toutes ses dimensions. Cela suppose enfin de faire du dialogue social un outil majeur de la transition économique. C’est à cette aune que nous jugerons les programmes économiques des candidats.